Selon plusieurs études, beaucoup de Français ne parlent pas l’anglais. Pourtant, 95 % d’entre nous l’avons appris à l’école. L’anglais étant une langue vivante, si elle n’est pas parlée ça ne sera pas comme avec le vélo, elle est tout simplement oubliée.
Vous vous demandez si l’anglais vous sera utile pour travailler dans l’univers de la blockchain ? La question est purement rhétorique, la réponse est évidemment oui.
Que vous maîtrisez ou baragouinez déjà la langue de Shakespeare, cet article vous donnera des pistes sur la manière de l’utiliser dans cet univers.
Si au contraire, vous avez tout oublié, nous espérons que cet article vous donnera envie de (re)pratiquer en vous exposant les possibilités qui s’offrent à vous une fois cette compétence en tête !
Dans les deux cas de figure, bien plus que n’importe quelle autre langue, l’anglais est indispensable pour les métiers qui ont une portée internationale.
La programmation / developpement
Dans n’importe quel cours de code, l’un des éléments clé est la logique du code.
L’un des gros problèmes en France concernant l’apprentissage de l’anglais est justement celui-ci : les cours dispensés vont se concentrer sur les champs lexicaux sans penser à l’apprentissage de la grammaire.
Comme indiqué dans mon premier article, la programmation et le code sont les deux branches qui recrutent le plus. Et dans ces métiers, pas de secret, si vous voulez que votre code fonctionne, il va devoir être écrit en anglais.
Voici plusieurs termes très courants, quel que soit le langage que vous allez utiliser :
- “In” = Entrée
- “Out” = Sortie
- “String” = Chaîne de caractère
- “Up”, “Down”, “Left”, “Right” = Haut, bas, gauche, droite
- “Width” = Largeur
- “Height” = Hauteur
Vous pouvez bien entendu apprendre tous ces mots par coeur et les essayer les uns après les autres pour déterminer à quoi ils servent dans votre programme mais, soyons honnêtes, la méthode “Brute force” n’est pas la plus efficace qui existe.
Si vous cherchez du travail dans le monde de la programmation ou du développement, l’anglais est une compétence indispensable.
Community Management / Relation Publique
Par définition, qui dit blockchain dit sans frontières. Même dans le cadre d’une blockchain dite “privée”, le service pourra intéresser des entreprises qui ne seront pas sur le territoire français.
Si vous voulez devenir Community Manager ou vous occuper des relations publiques de votre entreprise, vous allez forcément être confrontés un jour ou l’autre à un autre CM qui lui, ne parlera pas français et va donc privilégier l’anglais comme langue de communication.
Alors oui, si vous êtes derrière votre écran pour répondre sur Twitter ou un autre réseau social, pas de problème vous avez un traducteur en ligne. Mais faites vous pleinement confiance à Google Trad ?
Si oui, mauvaise idée. Les fautes d’orthographe ou de grammaire écrites ne pardonnent pas à l’image de la marque que vous allez représenter.
Si vous êtes en face de la personne, pas de panique si vous commencez à stresser ! Comme dit plus haut, les Français ne sont pas connus pour leur maîtrise de l’anglais, c’est donc une faiblesse qui peut être transformée en force !
Lorsque le mot que vous cherchez ne vient pas, il existe de nombreuse façons de vous exprimer pour dire la même chose.
Par exemple pour dire :
“j’ai un rendez-vous important dans 15 minutes avec le CEO de CryptoLand, une startup de jeux vidéo.”
La traduction exacte serait
“I’ve got an appointment in 15 minutes with the CryptoLand’s CEO, a video game startup”
Mais vous pourrez très bien dire aussi :
“I have to leave you soon, I have to see an important CEO in 15 minutes.”
ou alors remplacez “appointment” par “meeting”, “call”… mais évitez “date” ou “rendez-vous” sauf si vous êtes déjà intimes avec votre interlocuteur ou interlocutrice 😉
Trucs et astuces
Voici quelques astuces et outils si vous cherchez des pistes pour apprendre à votre rythme :
1) Le parler !
Ça peut paraître idiot dit comme ça, mais l’anglais est une langue vivante ! Si vous ne pratiquez pas vous allez perdre petit à petit vos connaissances. Vous ne savez pas par où commencer ?
Avant toute chose, n’ayez pas honte de votre accent ou de vos hésitations.
Chantez votre chanson préférée sous la douche et une fois que vous en êtes sorti(e), cherchez le refrain puis traduisez le. Cela vous permettra sans doute de redécouvrir cet artiste… Vous pouvez vous aider de Google Trad évidemment, mais Deepl fonctionne très bien aussi.
Vous êtes fan de séries ou de film ? Si vous avez l’habitude de les regarder en VF, sortez de votre zone de confort et passez en VOSTFR. La réplique culte que vous préférez a une toute autre dimension dans la langue native de l’acteur. Apprenez-la et répétez-la, elle vous servira de moyen mnémotechnique en cas de doute dans la construction de vos phrases ! Cela dit, attention car il existe des petites exceptions entre l’américain et l’anglais (et parfois des patois).
Un bon entraînement peut être de tenir une discussion avec un(e) ami(e), au téléphone ou “In Real Life”. Lancez-vous le défi dès le début de la discussion : “Could we try to talk in english only for 5min ? I have to practice before my trip to NYC…”
2) Bloody patterns
Bloody = saleté de
Patterns = schémas
J’ai beaucoup parlé de grammaire, mais comment (re)apprendre cet art ? Plusieurs options s’offrent à vous : avoir un prof, télécharger une application ou si vous êtes de la vieille école, trouver les règles grammaticales qui régissent la langue anglaise. Prendre des cours est l’une des solutions les plus efficaces, mais aussi la plus onéreuse.
Je n’ai jamais réussi à apprendre une langue via une application ou un jeu mais cela ne veut pas dire que vous n’y arriverez pas. Je n’ai donc pas d’applications en particulier à conseiller, une recherche sur votre préférée vous en conseillera des bien meilleures que moi !
Si vous êtes de la vieille école, laissez-moi vous présenter les “Bloody Patterns”, 50 règles qui vous permettront de survivre dans n’importe quel pays anglophone comme un chef.
N’allez pas penser qu’une simple lecture suffit, c’est un programme qui peut s’étaler sur une année scolaire ! J’ai encore moi-même du mal avec les notions de “dénombrable” et “indénombrable” (plutôt “much” ou “many” ?)…
Mais si vous arrivez à en maîtriser au moins les ¾, la récompense à la clé est celle promise : vous serez capable de comprendre et parler l’anglais dans une moyenne très haute des non-natifs.
Conclusion
J’espère que cet article vous aura d’une part fait prendre conscience de l’importance de l’anglais si vous comptez travailler dans la blockchain, et d’autre part donné envie d’apprendre (ou réapprendre) cette langue !
Pour conclure cet article, une petite citation :
“Ce n’est pas parce que les choses sont difficiles que nous n’osons pas, c’est parce que nous n’osons pas qu’elles sont difficiles.” – Sénèque
Sources de l’article :